paroles de chanson Le jeu - Sadek
A
chaque
fois
je
me
sens
de
plus
en
plus
attiré
par
le
vide
Sur
des
océans
dévastés
par
le
vice,
on
navigue
Peuvent-ils
sentir
la
noirceur
des
pensées
qu'on
abrite?
Le
cœur
gelé
si
tu
me
sers
dans
tes
bras
tu
vas
mourir
de
froid
On
a
l'*clic*
Non
pas
besoin
qu'j'te
l'explique
Je
sais
que
sur
notre
cas
ils
méditent
Jeune
laud-sa
qui
se
sort
les
doigts
du
cul
Pour
les
rentrer
dans
la
chatte
de
la
république
Prendre
la
fuite?
Je
préfère
me
couper
la
bite
La
foutre
direct
dans
l'micro-onde
De
toute
façon
on
va
tous
crever
Donc
je
n'implorerais
jamais
la
clémence
d'un
fusil
à
pompe
Mais
tu
te
trompes,
si
tu
restes
à
la
cité,
à
entretenir
ton
oisiveté
C'est
pas
le
tiercé
qui
va
remplir
ton
frigo
Mais
que
savent-ils
de
ce
qu'il
se
passe
dans
le
ghetto?
Kärcher,
Kärcher,
jeté
au
cachot
Nos
vies
sont
moches
comme
les
tableaux
de
Picasso
Des
millions
de
couleurs
s'échappent
de
nos
pinceaux
Le
rêve
Africain
c'est
le
cauchemar
des
fachos
C'est
fini
d'rêver
mon
vieux
faut
sortir
du
pieux
Le
meilleur
pour
les
nôtres
c'est
ce
que
l'ont
veut
Même
si
la
vie
qu'on
mène
nous
éloigne
d'eux
On
assume,
on
enchaîne,
frérot
ça
fait
parti
du
jeu,
jeu,
jeu
On
assume,
on
enchaîne,
frérot
ça
fait
parti
du
jeu,
jeu
On
assume,
on
enchaîne,
frérot
ça
fait
parti
du
jeu
On
a
tous
nos
problèmes,
dites-moi
qui
fixe
les
règles
du
jeu
Pouvez
vous
lire
la
haine
inscrite
dans
le
fond
de
nos
yeux
Crédits,
dettes,
faillites,
bienvenue
dans
ce
cercle
vicieux
Et
je
fais
parti
de
ce
jeu...
La
rue
n'a
pas
de
coeur,
le
bitume
n'a
pas
d'âme
Mais
chacun
fait
son
beurre,
gros
bienvenue
à
Paname
Une
gloire
éphémère
offerte
par
le
macadam
Où
les
étoiles
s'éteignent
dans
le
trafic
de
came
Et
j'ai
vu
des
lions
en
larmes
Car
les
gardiens
de
l'enfer
les
réclament
Contaminées
sont
nos
âmes
Serons-nous
purifiés
par
les
flammes?
Des
darons
endettés
jusqu'au
cou
Déjà
posé
un
tacle
à
la
nuque
Respect
à
toi
qui
pour
payer
ses
études
Se
mit
brutalement
à
marchander
son
uc'
Le
manque
de
finance
rend
parano
On
veut
la
piscine,
le
bungalow
Mais
une
vie
de
travail
honnêtement
ne
valent
pas
deux
mois
d'salaire
d'Cristiano
On
a
fini
de
se
plaindre,
fini
de
geindre
Repasse
tes
problèmes,
accroche
les
sur
des
cintres
Mes
potos
sont
comme
mes
anciens
3/4
Ils
sont
pas
prêt
de
ressortir
du
placard
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