paroles de chanson Le bal des lycées - Sáez
Il
paraît
qu'on
a
la
vie
devant
nous
Que
la
jeunesse
c'est
la
vertu
Et
l'amour
à
s'en
rendre
fou
On
n'en
a
qu'un
et
je
l'ai
perdu
Au
fond
du
sablier
du
temps
T'es
pas
venue
ou
j'ai
trop
bu
Oui
mon
cœur
s'est
trop
battu
Ramène
moi
Qu'il
est
loin
le
temps
des
amours
Le
temps
des
cœurs
qui
se
serrent
Ouais
des
filles
que
l'on
serre
Fort
contre
soi
Au
croissant
au
lever
du
jour
Quand
on
s'aimait
à
la
marelle
Les
camarades
pour
toujours
Quand
et
quand
tu
reviendras
On
se
quittera
tous
un
beau
jour
On
reviendra
sur
nos
discours
On
croira
qu'on
a
tout
compris
On
aura
rien
compris
du
tout
On
sera
riches
rois
de
province
On
sera
pauvres
et
sans
le
sou
Puisqu'avec
les
copains
d'avant
On
serra
tous
morts
ou
beaux
On
se
dira
jamais
vieillir
Puis
on
finira
tous
vieux
cons
A
regretter
c'qu'on
a
perdu
Celle
qu'on
aimait
qui
est
pas
venue
Quand
on
avait
les
dieux
au
corps
Quand
on
savait
tromper
la
mort
Quand
on
lui
mettait
le
doigt
bien
haut
Bien
profond
Au
temps
des
bals
des
lycées
Au
temps
des
rêves,
des
amitiés
Au
temps
où
on
s'aimait
qu'importe
Au
temps
des
lettres
sous
la
porte
Au
temps
des
filles
dans
les
bagnoles
Au
temps
des
murs
et
des
alcools
Au
temps
des
rasoirs
aux
poignets
Au
temps
des
jeux
de
nos
amours
Au
temps
où
c'est
beau
et
c'est
tout
Au
temps
du
feu
brûlant
toujours
Au
temps
où
chaque
fille
est
un
port
Au
temps
des
dieux,
des
diables
au
corps
Au
temps
où
l'on
a
peur
de
rien
Au
temps
où
rien
n'est
impossible
Au
temps
où
l'on
aime
ses
copains
A
coup
de
lance-pierres
sur
les
chemins
Les
avions
qui
passent
au
dessus
de
nous
Les
visages
qu'on
a
croisés
qu'on
a
perdus
Les
gens
qu'on
a
aimés
puis
qu'on
n'aime
plus
Les
yeux
qui
sèchent
au
temps
qui
passe
Les
amis
qu'on
a
laissés
derrière
La
vie
qui
perd
de
ses
mystères
Les
évidences
qui
vous
lacèrent
et
puis
qui
tuent
Et
la
beauté
des
filles
quand
elles
sont
nues
Les
liens
du
sang
qui
nous
tiennent
le
cœur
Les
croix
qu'on
porte
et
la
chaleur
De
vous
mes
frères
tenant
l'espoir
A
bout
de
bras
mes
jours
de
gloire
Les
parfums
qu'on
reconnaît
plus
Les
filles
qu'on
n'a
jamais
revues
Les
jours
de
fêtes
et
les
bals
des
lycées
Celles
à
qui
on
n'a
jamais
parlé
Ouais
tout
ce
que
la
vie
a
emporté
Le
muscle
qui
arrête
pas
de
saigner
Les
choses
qu'on
ne
peut
pas
refaire
Tout
ce
qu'on
aura
laissé
derrière
Les
poussières
et
puis
les
rubis
Et
les
amis
au
fond
des
nuits
Dans
les
gorges
des
filles
oui
tout
s'oublie
L'hémorragie
de
nos
mélancolies
Un
jour
bientôt
face
à
la
mort
Me
reviendront
à
la
mémoire
Toutes
ces
choses
que
j'ai
oubliées
Ouais
puis
toi
que
j'ai
aimé
Tu
sais
toujours
face
à
la
mort
Nous
reviennent
à
la
mémoire
Celles
avec
qui
on
a
dansé
Les
jours
de
fêtes
et
des
bals
des
lycées
Celles
avec
qui
on
a
dansé
Les
jours
de
fête
Les
jours
de
fête
Les
jours
de
fête
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