paroles de chanson Les îles du Salut - Sanseverino
Et
on
m'envoie
aux
îles
du
Salut
Pour
purger
à
la
réclusion
Deux
ans
de
silence
absolu
Dans
un
cachot
c'est
ma
punition
C'est
vrai
qu'on
est
partis
sur
un
coup
d'tête
Mais
que
faire
d'autre
quand
on
a
perpète
C'est
c'que
j'explique
au
tribunal
Mais
la
sentence
fait
très
très
mal
Interdit
de
tailler
la
moindre
bavette
Même
avec
les
mille-pattes
ces
sales
bêtes
Qui
cavalent
sur
mon
corps
nu
À
ça
aussi
je
m'habitue
Douze
heures
de
fièvre
si
ces
ordures
Me
font
la
moindre
piqûre
Pour
m'évader
encore
un
peu
J'invente
un
nouveau
jeu
dang'reux
Je
planque
ma
tête
sous
la
couvrante
Et
je
me
crée
de
délirantes
Minutes
sans
air
je
m'asphyxie
C'est
une
bonne
défonce
à
bas
prix
Une
fois
ma
cervelle
bien
coincée
J'fais
des
voyages
dans
le
passé
J'suis
dans
une
barque
avec
Lali
On
pêche
des
mulets
d'un
kilo
J'suis
à
Paris
rue
du
Mont-Cenis
Je
croise
aussi
quelques
maquereaux
On
les
fait
griller
sur
la
braise
Et
puis
on
fait
l'amour
dans
l'eau
Interdit
de
tailler
la
moindre
bavette
Même
avec
les
mille-pattes
ces
sales
bêtes
Qui
cavalent
sur
mon
corps
nu
À
ça
aussi
je
m'habitue
Douze
heures
de
fièvre
si
ces
ordures
Me
font
la
moindre
piqûre
Je
retiens
des
cris
de
vengeance
Mais
comment
hurler
dans
le
silence
Je
hais
la
France
bien
plus
encore
Que
son
administration
de
porcs
Un
jour
je
tuerai
c'est
juré
Du
premier
jusqu'au
dernier
J'les
abattrai
comme
on
flingue
un
chien
Tant
pis
pour
le
sang
sur
mes
mains
Interdit
de
tailler
la
moindre
bavette
Même
avec
les
mille-pattes
ces
sales
bêtes
Qui
cavalent
sur
mon
corps
nu
À
ça
aussi
je
m'habitue
Douze
heures
de
fièvre
si
ces
ordures
Me
font
la
moindre
piqûre
Cachées
dans
une
boule
de
pain
Je
reçois
des
lettres
de
mes
copains
Ils
me
disent
comment
qu'tu
vas
ma
gueule
Ben
j'suis
seul
Je
fais
des
pompes
je
marche
toute
la
journée
Mais
deux
ans
c'est
une
éternité
À
ma
sortie
l'un
s'ra
mourant
Et
le
deuxième
pas
mieux
portant
Clousiot
crèvera
sur
son
lit
d'hôpital
Maturette
on
dirait
un
chacal
Il
est
décharné
comme
le
Christ
Au
moins
de
juin
1936
Au
bout
d'deux
ans
je
suis
libre
c'est
la
fête
Je
vais
continuer
ma
perpète
Interdit
de
tailler
la
moindre
bavette
Même
avec
les
mille-pattes
ces
sales
bêtes
Qui
cavalent
sur
mon
corps
nu
À
ça
aussi
je
m'habitue
Douze
heures
de
fièvre
si
ces
ordures
Me
font
la
moindre
piqûre
Interdit
de
tailler
la
moindre
bavette
Même
avec
les
mille-pattes
ces
sales
bêtes
Qui
cavalent
sur
mon
corps
nu
À
ça
aussi
je
m'habitue
Douze
heures
de
fièvre
si
ces
ordures
Me
font
la
moindre
piqûre
Attention! N'hésitez pas à laisser des commentaires.