Soprano - On naît, on vit, on meurt... paroles de chanson

paroles de chanson On naît, on vit, on meurt... - Soprano



On naît...
Tout l'monde sait qu'le commencement d'un gosse, c'est la naissance
Émotion, puis arrive le challenge d’une mère, la patience
J'suis pas de la somme des parents aux gènes ivres
J’ai pas de carte de séjour on m’a juste délivré un permis pour survivre
Enfant avance à reculons au-devant d’une impasse
J'veux un futur honnête sans éboueur, un futur sans crasse
Des petits cons, elle est la race : jeunesse, points de suture
Bonheur en structure enfant d’la lune, alignés comme des traits de couture
Comme vous dites ; “Nous n’avons pas les mêmes valeurs”
Juste j'rêve d’avoir un futur comme pour dire qu'nous n’avons pas les mêmes malheurs
Parce que dirait ma mère, e suis pas meilleur que les autres
Chaque jour être, faut que j'sois meilleur moi-même
Rêver, quoi de mieux ? Quoi d’autre ? Quand j'vois qu’on m’apporte
Quand j'vois qu’l’amour d’la famille vaut plus chère qu’l’action d’une dote
On grandit à contrecœur, véritable votre est notre honneur
Code comme Rohff, bonheur que j’offre c’est mon existence que j’étoffe
On loue à la vie, à quand la fin du bail ?
J’regrette, j’ai pas assez vu ma mère au travail
J’ai fait l’plus dur sortir du ventre et eu la vie comme récompense
J’ai juste ma mère comme mur contre les balles qui dansent
Mon rap est un psychiatre, ma rime une thérapie
Je créé plus vite qu’il ne recopie, mon rap est leur utopie
J’résume la vie à ceux qui est entre les doigts et le poignet
Ce que Eve a mangé, ce qui pousse mes frères au danger
On naît, on vit, on meurt, sans doute les épreuves de la vie
Ravi par certaines choses, déçu par d’autres, on s’contente de la vivre
On s’contente de la voir défiler, c’est sûr
Comme un beau mannequin qu’on tente de s’accaparer à l’usure
On naît, on vit, on meurt, sans doute les épreuves de la vie
Ravi par certaines choses, déçu par d’autres, on s’contente de la vivre
On s’contente de la voir défiler, c’est sûr
Comme un beau mannequin qu’on tente de s’accaparer à l’usure
On vit...
Enfants d'la lune, on vient d'là y'a trop d'brume
la route est floue, l’espoir se consume
la vie est sourde, les anges n’ont pas d’plumes
on s’nourrit d’rancune, on n’craint les coups
Faut s’faire une raison, on veut tous c’que l’on voit
C’que les autres ont, c’est c'qu’on convoite
Faut pas qu’on rate le pouvoir
La richesse qu’on voit, nous attise
Parait-il que toutes ces choses éphémères
Qui met l’eau à la bouche s’appelle la vie
Focalise ce bas monde, adopte une méthode, faut qu’ceux d’en bas monte
Ça balise, adapte tes potes, faut que nos gars montrent
Qu’on a les couilles et la hargne, on rouille depuis [?]
Normal qu’on s’mouille à des cartes Caisse d’Épargne
Ok, ok la vie est faux-cul, tu veux d’gros paquets
Mais demande à la sortie si tu te retrouves avec des taquets, tac
C’que tu mérites quand t’as c’d'idée préconçue
Moi aussi j’essaye de vivre ma vie, sans oublier celle qui m’a conçue
Car c’est conflit, man
Donne la trousse et j’pousse ma douce raison de ne pas être confus, man
C’est vrai qu’c'est confus c’qu’on fait, confie pas ça à tes mômes, man
En somme, on sommeille en attendant le réveil de glace, man
Vise la dégaine vicelarde des mômes qui vivent l’art de la rue
Qui font les sujets de discussions des Jean-Luc Delarue
De 0 à 15, de 15 à 25, toujours les mêmes dingues
Toujours les mêmes flingues, toujours les mêmes scènes
On naît, on vit, on meurt, sans doute les épreuves de la vie
Ravi par certaines choses, déçu par d’autres, on s’contente de la vivre
On s’contente de la voir défiler, c’est sûr
Comme un beau mannequin qu’on tente de s’accaparer à l’usure
On naît, on vit, on meurt, sans doute les épreuves de la vie
Ravi par certaines choses, déçu par d’autres, on s’contente de la vivre
On s’contente de la voir défiler, c’est sûr
Comme un beau mannequin qu’on tente de s’accaparer à l’usure
[
On meurt...
À force d’y croire fort comme le béton, j’y suis resté
Contrairement à tous les objectifs fixés, non détectés
Bête, c’est peut-être que l’asphalte, ma terre, ou l’orgueil m’attire
S’investir dans une conduite non respectée, khnet, mec, être
Je cherchais pas une clairière ni le mur derrière, la condition dernière
J’ai la sécurité pour offre d’emploi, la cloque pour job
La pute pour femme, c’était écrit 3.9.45 dans l’horoscope
En trop, chauffe ça comme un fléau quand ça part en couille
En 5/5, y a aucune exception, fait c’qu’on nous colporte
Sur mon sort j’flippe, veux m’en sortir, les proches compris
Mettre un pied devant l’autre, de faits et actes
A notre âge, nos cicatrices sont des rides
Sur nos rétines des vies tristes se lisent, se brisent
Nos rêves de donner des RIB aux prises
Des regrets de n’avoir rien fait de nos vies
À quoi on s’confie ? Drogue, alcool, tournée des filles
Tous nos défis on fait qu’au block on est des loques
Mince ou mastoc, tous des pantins sans ventriloque
Une grosse fierté peut-être
Mais à mon âge, faut qu’j’arrête d’faire vibrer l’cœur d’ma mère
Derrière cette fenêtre
J’ai promis un royaume elle y serait la reine
Mais l’taureau qu’j’suis voit rouge car la vie une arène
toutes les promesses m’ont poignardées l’dos
Vie gâchée à force de baver sur cette Merco qu’a un (A) au dos
On naît, on vit, on meurt, sans doute les épreuves de la vie
Ravi par certaines choses, déçu par d’autres, on s’contente de la vivre
On s’contente de la voir défiler, c’est sûr
Comme un beau mannequin qu’on tente de s’accaparer à l’usure
On naît, on vit, on meurt, sans doute les épreuves de la vie
Ravi par certaines choses, déçu par d’autres, on s’contente de la vivre
On s’contente de la voir défiler, c’est sûr
Comme un beau mannequin qu’on tente de s’accaparer à l’usure




Soprano - Psychanalyse avant l'album
Album Psychanalyse avant l'album
date de sortie
01-10-2006




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