paroles de chanson Comme Un Ado - Tomasi
Heureux,
vaseux,
noyé
dans
l'eau,
oublié
tout
Ado
paumé,
ado
heureux,
oublié
J'crois
que
j'en
ai
marre
de
m'lamenter
sur
mon
sort
J'crois
que
j'en
ai
marre
de
m'planquer
dans
le
décor
C'est
plus
facile
de
faire
comme
si
c'était
bien
C'est
plus
facile
de
faire
comme
si
c'était
rien
J't'aime
vachement
moins
depuis
que
j'ai
frôlé
la
mort
Je
n'aimerais
pas
qu'on
puisse
m'accuser
à
tort
De
faire
semblant
de
faire
comme
si
j'allais
bien
De
faire
semblant
de
m'prendre
pour
un
collégien
J'élève
la
voix
sur
des
couloirs
aériens
J'élève
la
voix
j'me
prends
pour
un
comédien
Mais
j'sais
pas
jouer
je
perds
j'connais
pas
les
règles
Je
préférerais
te
plaire
quand
t'as
pas
tes
règles
J'suis
désolé
pour
la
durée
de
nos
ébats
J'suis
désolé,
mais
tu
sais
bien
que
c'est
pas
toi
J'me
suis
levé
tôt
il
y
a
cinq
ans
et
demi
Depuis
j'essaye
de
revenir
à
cette
nuit
Heureux,
vaseux,
noyé
dans
l'eau,
oublié,
oublié
Revenir
à
l'ado
paumé,
ado
heureux,
oublié,
oublié
Perdu,
claqué,
demain
c'est
demain
Qui
je
suis?
Qui
je
suis?
Vraiment
du
mal
à
savoir
où
je
suis?
Qui
je
suis?
Merci
pour
l'invit,
mais
j'crois
que
j'ai
rien
à
faire
là
Demande
à
qui
la
faute
si
j'me
sens
si
mal
ici
bas
Le
grand
départ
Le
grand
départ
J'me
souviens
j'étais
au
fond
du
bus
cinq
J'écoutais
Claude
Debussy
Cette
fille
dont
je
voyais
pas
l'visage,
collait
sa
joue
sur
la
vitre
La
vie
c'était
doux
comme
du
miel
fort,
comme
des
guitares
saturées
Et
je
m'interrogeais,
comme
elle
sans
S
pluriel
ou
singulier
J'rentre
de
l'école
à
17,
j'me
colle
à
Windows
XP
J'écoute
la
musique
exprès,
jusqu'à
c'que
mon
cerveau
il
cède
J'écris
mes
propres
sets,
rappe
les
meilleurs
flows
Cigarettes
sur
cigarettes,
jusqu'à
ce
que
mon
thorax
explose
Heureux,
vaseux,
noyé
dans
l'eau,
oublié,
oublié
Revenir
à
l'ado
paumé,
ado
heureux,
oublié,
oublié
Perdu,
claqué,
demain
c'est
demain
Qui
je
suis?
Qui
je
suis?
Vraiment
du
mal
à
savoir
où
je
suis?
Qui
je
suis?
Au
fait,
j'aimerais
savoir
pourquoi
Tu
dis
que
tu
m'crois
pas,
quand
j'te
dis
que
j'ai
mal
au
dos
À
force
de
porter
mon
fardeau,
faites,
semblant
qu'il
ne
pleut
pas
Semblant
que
c'est
pas
ça,
qui
vous
pousse
à
me
haïr
Car
ça
me
donne
envie
d'écrire,
des
sortes
de
poèmes
infinis,
religieux
Des
sortes
de
métaphores
de
vie
qu'on
pourrait
croire
jusqu'à
l'oubli
Des
sortes
de
blagues
un
peu
banales,
périlleux
J'ai
encore
le
regard
tout
pâle,
quand
tu
m'regardes
en
diagonale
Tu
sens
que
j'te
déshabille
des
yeux
et
tu
prends
pas
ça
pour
un
jeu
J'oserais
plus
me
mettre
à
nu,
ça
fait
un
bail
que
tu
veux
plus
C'était
pas
très
malin,
quand
j'ai
prévenu
tous
mes
copains
Que
c'était
toi
qu'avait
voulu,
m'écrire
des
mots
un
peu
tordus
Et
quand
la
musique
recommence,
tu
l'arrêtes
et
puis
tu
danses
Ça
m'fait
marrer
et
je
souris,
tu
m'diras
que
tu
me
l'avais
dit
À
trop
jouer
avec
ta
pomme,
je
n'ai
rien
pu
croquer
en
somme
Il
me
reste
deux
trois
photos,
j'me
branle
devant
comme
un
a-
J'me
branle
devant
comme
un
ado
J'rêvais
d'anonymat,
avant
d'être
une
pop
star
J'veux
juste
arriver
là
où
y'a
plus
d'obstacles,
au
mic
Mon
coeur
fossile
passe
au
tamis
non
stop
Le
film
de
ma
vie
vaudra
dix
milles
Oscars
Fréro
merci
pour
l'invit,
mais
j'crois
que
j'ai
rien
à
faire
là
Demande
à
qui
la
faute
si
j'me
sens
si
mal
ici
bas
Le
grand
départ
C'est
pour
bientôt,
j'serai
toujours
un
ado
Merci
pour
l'invit,
mais
j'crois
que
j'ai
rien
à
faire
là
Demande
à
qui
la
faute
si
j'me
sens
si
mal
ici
bas
Le
grand
départ
Le
grand
départ
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