paroles de chanson Où est l'amour ? - Youssoupha
Yeah
Nouvel
album,
l'amour
encore,
je
compte
et
j'entreprends
Je
garde
mes
codes
même
si
ma
cote
est
montée
entre-temps
J'me
vois
en
big
sur
les
affiches,
en
big
sur
les
écrans
En
vrai,
ma
vie
est
p'tite
quand
j'mentalise
à
quel
point
Dieu
est
grand
Il
me
faut
du
cran,
renoi,
il
me
faut
du
cran
La
mort
m'attend,
il
me
faut
du
temps,
donc
regarde
Il
me
faut
du
temps
vu
que
le
ton
est
devenu
aigre,
je
crée
de
nouvelles
règles
L'album,
c'est
Négritude
mais
il
n'sort
pas
chez
Pascal
Nègre
Dites
à
mes
sœurs
que,
dans
mon
cœur,
elles
ont
le
monopole
Dites
à
nos
détracteurs
que
leur
aigreur
est
monotone
Et
dites
aux
langues
de
putes
que
j'vais
pas
répliquer
Que
j'préfère
mourir
incompris
que
d'passer
toute
ma
vie
à
m'expliquer
Hip-hop
des
blocks
épinglé,
nous,
on
a
la
côte
et
la
pop
est
flinguée
Faites
péter
l'époque,
mon
époque
est
blindée,
je
me
téléporte
et
me
porte
en
indé'
Mes
potes
qui
bloquent
le
rrain-te,
la
prod'
qui
choque
est
teintée
J'ai
à
peine
commencé,
j'rigole
parce
que
le
score
a
grimpé
Dites
aux
p'tits
frères
de
chez
nous
que
la
rue
est
redoutable
Et
dites
à
Zemmour
qu'il
s'étouffe,
j'suis
jugé
non
coupable
Dites
à
ma
clique
que
la
France
peut
être
immonde
Dites
à
Malik
que
j'étais
un
moins
que
rien
avant
qu'il
vienne
au
monde
Depuis,
je
mêle
amour,
violence
et
colère
Flow
insolent,
j'ai
mis
un
cheveu
sur
la
langue
de
Molière
Putain,
j'suis
tellement
en
avance,
bordel
Mon
album
n'est
pas
l'disque
de
l'année,
c'est
déjà
l'disque
de
l'année
prochaine
Seul
au
monde,
ma
mère
me
manque
au
maximum
Étrangement,
parfois,
j'l'entends
dans
la
voix
de
Nina
Simone
(thank
you
very
much)
Dites
aux
rappeurs
qu'on
revient
fermer
des
gueules
Dans
ce
rap
game,
j'suis
pas
le
meilleur,
non,
non,
non,
je
suis
le
seul
Mon
Dieu,
redites
à
C.H.I
que
sa
musique
est
visionnaire
Dites
à
Philo,
tant
que
je
rappe,
il
sera
millionnaire
Et
dites
à
mon
public
que
je
n'ai
pas
de
talisman
Que
seule
la
foi
me
guide
quand
je
gagne
ses
applaudissements
Prims
Parolier
J'n'avais
rien
à
perdre,
maintenant
j'ai
gagné
vos
applaudissements
Je
n'avais
rien
à
perdre,
maintenant
j'ai
gagné
vos
applaudissements
J'ai
toujours
pris
de
longues
vacances
pour
pouvoir
m'isoler
Pour
pouvoir
vivre
vraiment
en
moi-même,
au
fond
de
moi-même
Et
écrire
ce
que
j'avais
besoin
d'écrire
et
que
j'accumulais
tout
au
long
de
l'année
Et
je
vis
mon
poème
des
semaines,
des
mois,
parfois
des
années
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