Текст песни Belle Toile - Andy Luidje

La tête noyée dans les étoiles
J′suis entouré, oui tout est al
Au-dessus d'moi j′vois plus le voile toxique de la ville
Mais une très belle toile
Et vient vite l'envie soudaine de mettre les voiles loin de la vigne
Les mains vides, les siennes libres, scène lisible comme dans un film
Infime devient la distance
Plus besoin de se dire tant d'choses
Les échos dosent nos mots
Pendant que mes roh se plaisent dans ce champ de rose

Main dans la main on est paisible
Comme des gamins on se sourit
On est bien à l′écart de nos familles
On tient enfin les cartes de nos vies
Main dans la main on est paisible
Comme des gamins on se sourit
On est bien à l′écart de nos familles
On tient enfin les cartes de nos vies

Oh merde
J'regarde le sablier
Le temps s′écoule
Et c'est pas cool
Car on va s′oublier
Mon amour sur toi j'ai tatoué
On s′aime on le sait mais t'as tout tué
Bebe bébé bébé t'as tout tué
Ouais ouais bébé bébé et tu le sais
Pourquoi on pense tous à s′épouser?
On s′colle comme des ventouses à s'épuiser
Chaque texte, même thème, ma femme j′aimais
J'faisais des synthèses de nos scènes comme Galchaine ouais
J′descends d'mon nuage j′ai envie de t'oublier tout oublier
Notre story fut influencée par le désir amoureux
On était comme aveuglé par la fluorescence des métaux tous les deux
Ces métaux qui ne sont en rien l'essence de la vie mais l′essence de nos maux
Quand je descends la vitre je vois pleurer des mômes
Tristes à la mort, nous on fait pas d′efforts la nuit
Mais le jour on s'en sort et plus tard on s′endort
Après l'bar sans remord quand dans le parc ils s′en mordent les doigts dans le froid
Nous on vie comme des rois, eux, des rats
Notre réussite on célébra sous les draps, peau contre peau
Le drapeau de notre amour fut levé si haut
Mais ça s'est fini si tôt

Main dans la main j′étais paisible
Comme des gamins on se sourit
On était bien à l'écart de nos familles
On tenait enfin les cartes de nos vies
Main dans la main j'étais paisible
Comme des gamins on se sourit
On était bien à l′écart de nos familles
On tenait enfin les cartes de nos vies