Текст песни Litanies of Satan - Diamanda Galas
                                                    Ô 
                                                toi, 
                                                le 
                                                plus 
                                                savant 
                                                et 
                                                le 
                                                plus 
                                                beau 
                                                des 
                                                Anges
 
                                    
                                
                                                Dieu 
                                                trahi 
                                                par 
                                                le 
                                                sort 
                                                et 
                                                privé 
                                                de 
                                                louanges
 
                                    
                                
                                                    Ô 
                                                Satan, 
                                                prends 
                                                pitié 
                                                de 
                                                ma 
                                                longue 
                                                misère
 
                                    
                                
                                                    Ô 
                                                Prince 
                                                de 
                                                l'exil, 
                                                    à 
                                                qui 
                                                l'on 
                                                    a 
                                                fait 
                                                tort
 
                                    
                                
                                                Et 
                                                qui, 
                                                vaincu, 
                                                toujours 
                                                te 
                                                redresses 
                                                plus 
                                                fort
 
                                    
                                
                                                    Ô 
                                                Satan, 
                                                prends 
                                                pitié 
                                                de 
                                                ma 
                                                longue 
                                                misère
 
                                    
                                
                                                Toi 
                                                qui 
                                                sais 
                                                tout, 
                                                grand 
                                                roi 
                                                des 
                                                choses 
                                                souterraines
 
                                    
                                
                                                Guérisseur 
                                                familier 
                                                des 
                                                angoisses 
                                                humaines
 
                                    
                                
                                                    Ô 
                                                Satan, 
                                                prends 
                                                pitié 
                                                de 
                                                ma 
                                                longue 
                                                misère
 
                                    
                                
                                                Toi 
                                                qui, 
                                                même 
                                                aux 
                                                lépreux, 
                                                aux 
                                                parias 
                                                maudits
 
                                    
                                
                                                Enseignes 
                                                par 
                                                l'amour 
                                                le 
                                                goût 
                                                du 
                                                Paradis
 
                                    
                                
                                                    Ô 
                                                Satan, 
                                                prends 
                                                pitié 
                                                de 
                                                ma 
                                                longue 
                                                misère
 
                                    
                                
                                                    Ô 
                                                toi 
                                                qui 
                                                de 
                                                la 
                                                Mort, 
                                                ta 
                                                vieille 
                                                et 
                                                forte 
                                                amante
 
                                    
                                
                                                Engendras 
                                                l'Espérance, 
-                                                une 
                                                folle 
                                                charmante
 
                                    
                                
                                                    Ô 
                                                Satan, 
                                                prends 
                                                pitié 
                                                de 
                                                ma 
                                                longue 
                                                misère
 
                                    
                                
                                                Toi 
                                                qui 
                                                fais 
                                                au 
                                                proscrit 
                                                ce 
                                                regard 
                                                calme 
                                                et 
                                                haut
 
                                    
                                
                                                Qui 
                                                damne 
                                                tout 
                                                un 
                                                peuple 
                                                autour 
                                                d'un 
                                                échafaud
 
                                    
                                
                                                    Ô 
                                                Satan, 
                                                prends 
                                                pitié 
                                                de 
                                                ma 
                                                longue 
                                                misère
 
                                    
                                
                                                Toi 
                                                qui 
                                                sais 
                                                en 
                                                quels 
                                                coins 
                                                des 
                                                terres 
                                                envieuses
 
                                    
                                
                                                Le 
                                                Dieu 
                                                jaloux 
                                                cacha 
                                                les 
                                                pierres 
                                                précieuses
 
                                    
                                
                                                    Ô 
                                                Satan, 
                                                prends 
                                                pitié 
                                                de 
                                                ma 
                                                longue 
                                                misère
 
                                    
                                
                                                Toi 
                                                dont 
                                                l'oeil 
                                                clair 
                                                connaît 
                                                les 
                                                profonds 
                                                arsenaux
 
                                    
                                
                                                Où 
                                                dort 
                                                enseveli 
                                                le 
                                                peuple 
                                                des 
                                                métaux
 
                                    
                                
                                                    Ô 
                                                Satan, 
                                                prends 
                                                pitié 
                                                de 
                                                ma 
                                                longue 
                                                misère
 
                                    
                                
                                                Toi 
                                                dont 
                                                la 
                                                large 
                                                main 
                                                cache 
                                                les 
                                                précipices
 
                                    
                                
                                                Au 
                                                somnambule 
                                                errant 
                                                au 
                                                bord 
                                                des 
                                                édifices
 
                                    
                                
                                                    Ô 
                                                Satan, 
                                                prends 
                                                pitié 
                                                de 
                                                ma 
                                                longue 
                                                misère
 
                                    
                                
                                                Toi 
                                                qui, 
                                                magiquement, 
                                                assouplis 
                                                les 
                                                vieux 
                                                os
 
                                    
                                
                                                De 
                                                l'ivrogne 
                                                attardé 
                                                foulé 
                                                par 
                                                les 
                                                chevaux
 
                                    
                                
                                                    Ô 
                                                Satan, 
                                                prends 
                                                pitié 
                                                de 
                                                ma 
                                                longue 
                                                misère
 
                                    
                                
                                                Toi 
                                                qui, 
                                                pour 
                                                consoler 
                                                l'homme 
                                                frêle 
                                                qui 
                                                souffre
 
                                    
                                
                                                Nous 
                                                appris 
                                                    à 
                                                mêler 
                                                le 
                                                salpêtre 
                                                et 
                                                le 
                                                soufre
 
                                    
                                
                                                    Ô 
                                                Satan, 
                                                prends 
                                                pitié 
                                                de 
                                                ma 
                                                longue 
                                                misère
 
                                    
                                
                                                Toi 
                                                qui 
                                                poses 
                                                ta 
                                                marque, 
                                                    ô 
                                                complice 
                                                subtil
 
                                    
                                
                                                Sur 
                                                le 
                                                front 
                                                du 
                                                Crésus 
                                                impitoyable 
                                                et 
                                                vil
 
                                    
                                
                                                    Ô 
                                                Satan, 
                                                prends 
                                                pitié 
                                                de 
                                                ma 
                                                longue 
                                                misère
 
                                    
                                
                                                Toi 
                                                qui 
                                                mets 
                                                dans 
                                                les 
                                                yeux 
                                                et 
                                                dans 
                                                le 
                                                coeur 
                                                des 
                                                filles
 
                                    
                                
                                                Le 
                                                culte 
                                                de 
                                                la 
                                                plaie 
                                                et 
                                                l'amour 
                                                des 
                                                guenilles
 
                                    
                                
                                                    Ô 
                                                Satan, 
                                                prends 
                                                pitié 
                                                de 
                                                ma 
                                                longue 
                                                misère
 
                                    
                                
                                                Bâton 
                                                des 
                                                exilés, 
                                                lampe 
                                                des 
                                                inventeurs
 
                                    
                                
                                                Confesseur 
                                                des 
                                                pendus 
                                                et 
                                                des 
                                                conspirateurs
 
                                    
                                
                                                    Ô 
                                                Satan, 
                                                prends 
                                                pitié 
                                                de 
                                                ma 
                                                longue 
                                                misère
 
                                    
                                
                                                Père 
                                                adoptif 
                                                de 
                                                ceux 
                                                qu'en 
                                                sa 
                                                noire 
                                                colère
 
                                    
                                
                                                Du 
                                                paradis 
                                                terrestre 
                                                    a 
                                                chassés 
                                                Dieu 
                                                le 
                                                Père
 
                                    
                                
                                                    Ô 
                                                Satan, 
                                                prends 
                                                pitié 
                                                de 
                                                ma 
                                                longue 
                                                misère
 
                                    
                                
                                                Prière
 
                                    
                                
                                                Gloire 
                                                et 
                                                louange 
                                                    à 
                                                toi, 
                                                Satan, 
                                                dans 
                                                les 
                                                hauteurs
 
                                    
                                
                                                Du 
                                                Ciel, 
                                                où 
                                                tu 
                                                régnas, 
                                                et 
                                                dans 
                                                les 
                                                profondeurs
 
                                    
                                
                                                De 
                                                l'Enfer, 
                                                où, 
                                                vaincu, 
                                                tu 
                                                rêves 
                                                en 
                                                silence
 
                                    
                                
                                                Fais 
                                                que 
                                                mon 
                                                âme 
                                                un 
                                                jour, 
                                                sous 
                                                l'Arbre 
                                                de 
                                                Science
 
                                    
                                
                                                Près 
                                                de 
                                                toi 
                                                se 
                                                repose, 
                                                    à 
                                                l'heure 
                                                où 
                                                sur 
                                                ton 
                                                front
 
                                    
                                
                                                Comme 
                                                un 
                                                Temple 
                                                nouveau 
                                                ses 
                                                rameaux 
                                                s'épandront
 
                                    
                                 
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