Georges Chelon - Certes elle n'était pas текст песни

Текст песни Certes elle n'était pas - Georges Chelon



Certes, elle n'était pas femme et charmante en vain
Mais le terrestre en elle avait un air divin
Des flammes frissonnaient sur ses lèvres hardies
Elle acceptait l'amour et tous ses incendies
Rêvait au tutoiement, se risquait pas à pas
Ne se refusait point nette, ne se livrait pas
Sa tendre obéissance était haute et sereine
Elle savait se faire esclave et rester reine
Suprême grâce et quoi de plus inattendu
Que d'avoir tout donné sans avoir rien perdu
Certes, elle n'était pas femme et charmante en vain
Mais le terrestre en elle avait un air divin
Elle était nue avec un abandon sublime
Et couchée en un lit semblait sur une cime
À mesure qu'en elle entrait l'amour vainqueur
On eût dit que le ciel lui jaillissait du cœur
Elle vous caressait avec de la lumière
La nudité des pieds fait la marche plus fière
Chez ces êtres pétris d'idéale beauté
Il lui venait dans l'ombre au front une clarté
Pareille à la nocturne auréole des pôles
À travers les baisers de ses blanches épaules
On croyait voir sortir deux ailes lentement
Son regard était bleu d'un bleu de firmament
Et c'était la grandeur de cette femme étrange
Qu'en cessant d'être vierge elle devenait ange
Certes, elle n'était pas femme et charmante en vain
Mais le terrestre en elle avait un air divin



Авторы: Victor Hugo


Georges Chelon - Chansons libertines
Альбом Chansons libertines
дата релиза
24-09-2012




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