Текст песни Ce"A"d'avilissant - Kery James
J'observe
s'qui
s'passe
et
m'rend
compte
ke
tt
va
mal
J'vois
qui
s'bouffe
pour
l'argent,
Car
l'argent
possède
ce
"a"
d'avilissant
Pour
tous
les
jeunes
d'tous
les
quartiers,
Les
pauvres,
les
riches,
ah,
ah,
ah,
mec
de
rue
et
tu
le
sais
La
rue
a
fait
de
moi
Kery
James
le
mélancolique
J'vais
pas
m'plaindre
si
certains
en
sont
devenus
alcooliques
D'autres
on
finit
dans
l'trafic
de
narcotics,
Le
nom
d'nos
rues
ou
toutes
sortes
d'substances
toxiques
Au
départ
très
inquiétant
étaient
les
pronostics
D'autant
plus
déconcertant
sont
les
diagnostics,
J'vois
qui
s'entretue
d'façon
méthodique
Ca
n'empêche
pas
d'dormir
à
flic
ça
chui
catégorique,
Les
miens
vievent
une
galère
faut
qu'ça
s'ébruite
De
mon
minaupulaire,
y
d'viennent
des
brutes,
L'usage
de
la
violence
d'vient
automatique
Systématique
d'vient
lusage
de
l'automatique.
Quand
leurs
espoirs
se
tuent,
leurs
rêves
se
meurent,
L'amours
de
l'argent
les
ronge
telle
une
tumeur
Certains
ont
pris
pour
religion
le
dollar,
D'autres
comme
dans
dans
ces
polar
où
la
plupart
finnissent
tolards
REFRAIN:
L'argent
les
rend
le"a"
de
arrogant
Car
l'argent
possède
ce
"a"
d'avilissant
Tous
sont
persuadés
qu'ils
ne
pourraient
vivre
sans
Alors
au
risque
de
décéder
ils
portent
la
cagoule
et
les
gants
Ils
portent
la
cagoule
et
les
gants
même
au
risque
de
décéder
Qu'importe
le
prix
à
payer
s'qu'ils
veulent
c'est
posséder
Ils
sont
obsédés
parfois
même
comme
possédé
Et
la
plupart
du
temps
n's'en
prennent
qu'aux
dépossédés
Et
disparaissent
comme
dans
l'triangle
des
Bermudes,
Ils
n'respectent
plus
rien
sous
prétexte
qu'la
vie
d'vient
rude
Tous
prétendent
vouloir
faire
carrière
dans
l'illicite,
Marché
plus
saturé
qu'celui
d'l'industrie
du
disque
Il
suffit
que
l'un
d'entre
eux
sorte
la
tête
de
l'eau
Pour
qu'ils
s'empressent
de
l'noyer
au
nom
d'la
loi
du
ghetto
Puis
à
tord
et
à
travers
ils
crient,
réclament
l'unité
Alors
qu'dans
leurs
coeurs
a
pris
place
l'animosité.
Les
gens
d'chez
sont
devenus
pires
qu'des
hommes
d'état
Franchement
attend
toi,
qu'j'fasse
état
de
leur
état,
Le
diable
leur
a
fait
crorie
qu'la
fin
justifie
les
moyens
Ils
veulent
pas
d'ton
job,
ils
s'moquent
d'l'honnête
citoyen
Ils
sont
déconnectés
d'la
réalité
Beaucoup
s'font
buter
Pour
eux
ça
d'vient
une
banalité.
Les
gens
scrupuleux
s'font
rares,
en
voie
de
disparition
Les
crapuleux
pullulent,
eux
certes
en
voie
d'expansion
REFRAIN(X
2)
(L'argent
les
rend
arrogants,
parfois
même
violent,
ils
ont
pour
conviction
qu'ils
ne
pourraient
vivre
sans)X4
L'argent...
Partis
du
bas,
tu
vises
le
sommet
Et
pour
cela
l'interdit
tu
le
commet
Tu
n'en
a
pas
pour
toi-même,
tu
veux
du
respect
La
réputation
des
tiens
tu
compromets.
Tu
prends
l'pactol
et
tu
t'casses
ça
tu
t'le
promet
Mais
ça
tu
l'aurais
d'ja
fait
si
tu
l'pouvais
Et
placard
le
prix
du
crime
c'est
toi
qui
l'paie
A
l'extérieur,
avec
ton
fric,
c'est
ta
tête
qu'on
s'paie.
Parfois
tu
jures
que
tu
n'te
rangeras
jamais
Certains
t'entendent,
ne
crains-tu
pas
qu'ils
te
butent.
Dans
la
rue
ça
n'joue
plus
et
ça
tu
l'sais
T'es
loin
d'etre
bon
mais
y'en
a
toujours
un
plus
mauvais
C'est
aux
richesses
que
tu
veux
le
"a"
d'accéder
Quitte
à
laisser
ta
famille
le
"a"
d'accableé
L'argent
tu
veux
le
"a"
d'en
avoir
T'es
pas
très
loin
de
posséder
le
"a"
'avare
Alors
t'attaque
la
main
le
"a"
d'armée
T'es
pas
très
loin
du
"a"
d'assassinné.
Combien
quittent
les
bancs
d'l'école
pour
ceux
d'la
cité
(Mais
combien
abritent
leurs
familles
loin
du
quartier).
L'option,
prie
pour
l'argent
comme
si
ils
en
étaient
épris
Pour
lui,
ils
ne
craignent
pas
de
provoquer
les
peurs
et
les
cris
Pourtant
certains
d'entre
eux
sont
fils
d'honnêtes
gens
Le
peu
qu'ils
ont
leurs
parents
l'ont
acquis
en
travaillant.
Ainsi
jdédis
ceci
à
tous
ceux
qui
s'lèvent
de
bonne
heure
En
quête
du
bonheur
mais
malgré
tout
préservent
leur
honneur
Ils
savent
prendre
sur
eux-même
et
quelque
soit
leur
humeur
Travaillent
pour
survivre
même
si
p'tit
à
p'tit
ils
y
meurent
Ils
luttent
pour
être
honnête,
à
la
sueur
de
leurs
fronts
S'acquittent
de
leurs
dettes
pour
pas
qu'on
leurs
fasse
affront
C'est
pas
qu'ils
ont
baissés
les
bras,
c'est
plutôt
la
vie
qu'ils
affrontent
Gardent
la
tête
haute
pour
pas
qu'sur
eux
s'abattent
la
honte
Hin...
j'dédie
s'morceau,
à
ceux
qui
bossent
comme
des
hommes
Pour
nourrir
leur
famille,
en
quête
du
bonheur
mais
malgré
tout
préservent
leur
honneur
Et
j'di
qu'il
vaut
mieux
peu
gagné
honnêtement
que
beaucoup
mal
acquis
Ha
ha
ha...
La
rue
a
fait
de
moi
Kery
James
le
réaliste
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