Текст песни Dépression - LFZ

J′en ai marre
Souvent je pense à en finir, à quoi bon survivre, à quoi bon faire semblant de vivre
A quoi bon courir après nos rêves quand seule notre mort ne nous fait pas souffrir
J'en ai marre de cette vie inutile, cette vie vide, sans perspectives
Sans lit où dormir, des objectifs mais aucune certitude si ce n′est mourir
Mon espèce me déprime, elle pense être tenue à l'œil par le père qu'elle s′est inventée
Mais elle est incapable de voir sa propre mère crever sous ses pieds
On s′en fout de polluer les mers, de la disparition de la couleur verte
C'est toujours après les guerres que l′on pense à compter les pertes
Mon espèce me dégoûte, elle se parfume autant qu'elle empeste
Elle pense avoir de l′importance mais ce n'est qu′un facteur funeste
Face à la mort, les plus à plaindre sont ceux qui restent
Face à la peur, les plus malins sont ceux qui désertent
De nos jours, les gens se lamentent sur leur passé en mutilant le futur
Depuis que ma race a mis sa patte l'atmosphère ne sera plus jamais pur
Je sature devant la luxure et la démesure, rien ne me rassure
La vie fait mal, la vie est dure, sauf pour le fils de la plus belle de ces putes
Je rêve d'un monde où la naissance ne conditionnerait pas la vie
Où naître dans un enfer ne fermerait pas les portes d′un paradis
Je rêve d′un monde où un bien-né ne s'engraisserait pas avec le sourire
Pendant que son voisin affamé est sous ses yeux en train de mourir
Je rêve d′un monde où les hommes ne seraient pas égaux que dans la mort
Je rêve d'un monde où l′argent aurait moins de valeur que les corps
Je rêve que lorsque je descends mon espèce quelqu'un me prouve que j′ai tort
Je rêve de pouvoir sauver ma planète au lieu de me lamenter sur son triste sort
Je ne vois pas les couleurs, mais je vois que l'avenir est noir
Je bégaie, mais je peux te dire qu'il n′y a déjà plus de raisons d′y croire
L'humanité va trinquer, et l′armagnac aura un sale goût de poire
Si notre histoire est une journée alors nous voilà déjà le soir
Les hommes ont fait une overdose de bonheur, bientôt ils en paieront le prix
Voici venu le temps de la peur, la Terre va reprendre ce qui lui a été pris
Les moutons écoutent les imposteurs, qui leur disent que le loup n'est qu′un mythe
Je suis moi-même un leurre, une ombre qui t'entoure puis te quitte
La chaleur se dissipe vite, mais le froid est éternel
Celles qui ont eu ma bite ne savaient même pas d′où je venais
Tout le monde sait qui je suis, mais personne ne me connaît
LFZ baby, ils peuvent me tuer mais par la musique je renais