paroles de chanson J'reste entier - Anton Serra
J'ai
écrit
c'texte
d'un
trait,
sur
le
cahier,
un
minimum
d'ratures
Viens
l'écouter,
moi
je
t'invite
sous
ma
toiture
Prends
une
chaise,
pose
ton
séant,
fais
comme
chez
toi,
savoure
l'hospitalité
Le
rap:
ma
cause
de
vitalité
Obligé
de
créer,
le
crayon
paré
dès
le
préau,
j'appréhende
Le
syndrome
de
la
feuille
vierge
ainsi
que
l'oreille
pas
très
friande
J'vise
la
barre
très
haute,
mais
loin
d'leurs
désirs
d'mécréants
Car
j'ai
eu
du
mal
très
tôt
avec
l'esprit
maltraitant
J'suis
comme
le
traiteur,
intraitable
sur
traitement
d'texte
de
rap
Crache
à
la
gueule,
la
jalousie
comme
seul
prétexte
t'auras
Crache
à
la
gueule,
j'm'en
fous,
j'vois
la
vie
assez
rose
Reste
seul
toi
qui
as
l'mollard
à
zéro
Pas
en
solo,
tout
l'crew
rentrera
si
un
jour
y'a
une
ouverture
Pendant
qu'tous
les
autres
s'tirent
la
couverture
J'reste
entier,
comme
Balisto
c'est
mon
côté
nature
Le
rap
rime
avec
bastos,
c'est
con
qu'on
l'dénature
Ce
côté
immature
m'horripile,
des
gars
d'trente
piges
Ne
parlent
que
d'orifices,
de
William
Peel
et
puis
hardcore
ils
s'disent
Lâche
ton
Bic
pour
un
fusil
aux
cartouches
de
sang
d'encre
Troque
ta
vie
d'homme
libre
pour
en
faire
plus
d'trente
ans
Ouais
c'est
ça,
petit
fifrelin,
bois
d'la
limonade
Petit
chiffonnier,
t'as
l'esprit
en
chiffonnade
Ta
'zique,
ta
vie,
n'est
pas
en
harmonie
car
C'est
d'la
petite
pommade
d'arnica
sur
fond
d'harmonica
Même
si
parfois
j'pars
en
couille,
souvenirs
troubles
sous
rhum
antillais
La
rétine
qu'en
dit
long,
et
sous
mes
larmes
j'pratique
la
natation
Aux
armes,
les
pupilles
dilatées
de
la
Nation
On
vient
pas
des
Beaux-Arts,
non,
vu
les
gros
tags
qu'on
posait
Indésirables,
c'est
bon
ça!
Misérables
comme
Cosette
Suggestion
aux
ingés-son
ingérables:
Ne
jamais
baisser
le
son
face
aux
blagues
de
Laurent
Gerr...
Anton
Serra
comme
Éric,
sur
un
son
d'Oster
Besson
Les
gens
entendent
des
lyrics,
comme
Jeanne
d'Arc,
dans
leur
maison
La
bonne
basse
sort
du
caisson,
quand
j'la
kicke
sur
les
middles
Un
bon
rappeur
qualité/prix
quand
j'les
casse
comme
Lidl
J'suis
pas
un
fan
ni
un
idole,
et
encore
moins
un
leader
J'm'en
bats
les
couilles
des
apparences,
moi
j'laisse
ça
aux
videurs
J'm'en
bats
les
couilles
de
c'qu'ils
en
pensent
et
du
bon
temps,
est-ce
qu'ils
en
passent
En
France,
tu
critiques
mais
t'ignores
le
pays
d'en
face
Tra
l'Atlantique,
tu
baisseras
d'une
octave
Là
où
sans
fric,
y
a
pas
d'bouée
d'sauvetage
pour
goûter
au
nectar
Des
rêves
pris
en
otage
sans
le
syndrome
de
Stockholm
On
dit
de
pas
croquer
la
pomme,
il
est
trop
mastoc
l'homme
Il
est
trop
fort
l'hématome
niché
sous
la
carapace
L'air
détendu
comme
s'il
croyait
qu'y
avait
aucun
rapace
La
capacité
d's'voiler
la
face
En
refusant
l'idée
qu'on
peut
la
perdre
à
tout
moment,
être
à
la
masse
J'en
ai
assez
Y
a
pas
d'sujet,
j'parle
de
tout
J'parle
de
moi,
j'parle
de
vous
Asseyez-vous,
je
vous
en
prie,
c'est
pas
fini,
comment
le
définir?
Une
fois
le
flow
parti
sur
ce
beat,
je
sais
comment
l'punir
Évidemment
j'reste
entier
Paye-moi
avec
ton
sourire,
grâce
au
smile
j'deviens
rentier
Face
au
smack
de
la
mort,
j'ai
lifté
mon
smash
Mais
rien
n'sert
d'courir
à
point,
j'ai
briefé
ma
Swatch
Et
non
j'ai
pas
défait
mes
scratches,
même
lassé,
éreinté
Je
creuserai
toujours
mes
petites
fossettes
sur
ma
ganache
esquintée
Télécharger
de
l'indé
pendant
Qu'ils
brisent
leur
porcelaine
pour
subventionner
la
tendance
Il
est
grand
temps,
mon
grand,
d'croquer
dans
le
mille-feuilles
Et
puis
sa
mère
s'ils
s'étonnent
qu'on
a
mis
l'feu
J'te
le
dis
mais
il
faudra
qu'tu
lises
entre
les
lignes
Allez,
santé,
et
puis
reste
entier
bonté
divine
J'reste
entier...
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