paroles de chanson J'attends - Shurik’n
6 heures
du
soir,
depuis
la
veille
on
avait
préparé
le
coup,
Pensé,
repensé
à
tout.
Voitures,
flingues,
sacs,
****,
jusqu'au
bout.
C'est
l'heure,
tout
le
monde
en
place,
soyez
très
vigilant,
Surtout,
rester
calme,
on
ne
verse
pas
de
sang
inutilement
Mais
ça
a
foiré
un
type
est
arrivé
pour
prendre
à
bouffer
Un
des
miens
trop
paniqué
a
tiré
un
pruneau
dur
a
digérer
L'enfer
commence
on
saute
dans
les
voitures,
les
sacs
vides
Démarrage
en
trombe,
déjà
la
cavalerie
rapplique.
S'en
suit
une
course
poursuite
épique
à
travers
les
rues
de
la
ville.
On
aurait
du
mourir
cent
fois
mais
les
dieux
ont
plus
de
vices
qu'un
agent
de
police.
Classique,
coincés
par
une
benne
a
ordure,
piégés,
pris,
les
sirènes
se
rapprochent
J'entends
d'ici
le
cliquetis
des
menottes.
Le
bilan
est
lourd,
5 passants
écrasés,
Une
voiture
et
les
occupants
disparus
dans
un
nuage
de
fumée
Payer
le
prix
fort,
sanction,
peine
capitale
dans
les
dents.
Enfermé
dans
un
bastion,
depuis
j'attends.
Refrain
J'voulais
la
vie
de
château,
des
femmes
et
des
veuves
clico
des
mercos,
Que
du
boulot,
coincé,
l'jackpot
au
casino
J'voulais
des
virées
en
bateau,
du
caviar
dans
un
seau,
Des
limo,
avec
chauffeur,
pas
question
de
rouler
en
Twingo
J'voulais
la
vie
de
château,
des
femmes
et
des
veuves
clico
des
mercos,
Sapé
Hugo
pour
les
noubas
à
Rio.
J'voulais
aller
plus
haut,
toucher
l'Olympe,
finir
au
Panthéon,
J'voulais
la
vie
de
château,
j'n'ai
eu
que
le
donjon.
Sorti
de
la
jungle,
enfermé
chez
les
fauves,
la
taule
c'est
pas
le
Club
Med
Ici,
même
en
cachette
d'un
il
qu'il
faut
que
tu
dormes
Sommeil
agité,
cauchemar,
tous
le
soirs
la
grande
faucheuse
Vient
taper
à
mes
barreaux,
devant
mes
yeux,
jouant
avec
son
maudit
gousset,
Le
temps
d'un
regret
tardif,
c'est
la
sonnerie
du
dîner,
Dans
la
cantine
empilés,
gamelles
sales,
regard
d'acier,
Éviter,
sentir
l'embrouille
venir
Je
veux
pas
survivre
pour
mourir
Pire
dans
mon
utopie
j'ai
cru
qu'une
grâce
allait
me
secourir.
Tourner,
tourner
sans
arrêt
dans
cette
cour
comme
un
félidé
La
poussière
me
pique
les
yeux,
je
suis
fatigué,
Je
veux
rentrer
dans
mes
quartiers
Le
jour
fuit,
la
nuit
tombe,
les
remords
sont
plus
persistants,
Et
moi,
assis
là
dans
la
pénombre,
j'attends.
Refrain
Dernier
matin,
dernier
déjeuner,
dernière
tartine
beurrée
Les
regards
changent.,
tout
le
monde
sait,
je
sens
leur
pitié
m'étouffer
L'ultime
verre,
je
le
refuserai
J'ai
décidé,
je
veux
crever
sainement,
enfin
façon
de
parler
Je
me
suis
surpris
à
rêver
de
si,
si
j'étais
resté
à
l'école,
si
j'avais
pas
braqué
enfin
c'est
fait.
Tant
pis,
traitement
de
faveur,
douche,
parfum,
cigarette
à
volonté.
Mais
j'ai
stoppé,
je
veux
pas
qu'on
dise
de
moi
un
fumeur
et
meurtrier
Mes
derniers
pas
sur
la
coursive,
c'est
la
quille
aujourd'hui
Je
me
suis
arrêté
pour
parler.
Le
maton
n'a
pas
bronché.
J'ai
expédié
le
curé
Le
couloir
s'est
présenté,
traversé
en
20
secondes
Puis
c'est
le
noir,
j'ai
les
yeux
bandés
Je
meurs
d'envie
de
les
supplier
mais
je
peux
pas
céder
J'ai
commencé
un
jeu,
la
partie
n'est
pas
terminée.
Des
voix
autour
de
moi,
des
bras
m'empoignent
et
guident
mes
pas
Je
butte
sur
une
chaise.
Attaché,
je
peux
plus
bouger
les
poignets,
j'attends.
Refrain
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