paroles de chanson Spleens et Premières - Fayçal
Mon
premier
cri,
c'était
un
beau
soir
de
novembre
Pour
mes
premiers
écrits,
toute
une
histoire
avec
ma
chambre
Mon
premier
surnom
reflétait
mon
flegme
anglais
Même
le
cœur
mal
sanglé
souvent
sûr
de
ne
pas
dire
non
Mes
premiers
pleurs,
premières
rancœurs,
amour
d'adolescent
J'ai
tourné
dos
en
lui
laissant
mes
leurs
j'ai
construit
mon
bunker
Mon
premier
rêve
détruit
a
la
forme
d'un
ballon
rond
En
somme
le
temps
XXX
mais
ici
on
crève
tous
sans
bruit
Mes
premières
amitiés
ont
le
goût
d'un
arrêt
d'car
Peu
de
dégoût
XXX
on
s'est
tous
barré
tel
Icare
Mon
premier
vol,
vers
17
heures
à
la
récré
Dans
mon
secteur
même
en
secret,
y'aura
jamais
de
premier
viol
Mes
premières
valeurs,
j'ai
l'impression
qu'elles
sont
désuètes
Est-ce
la
pression
du
malheur
qui
les
a
rendu
muettes?
Ma
première
dépression
c'est
quand
j'ai
eu
l'âge
de
comprendre
Qu'au
large
dans
vos
méandres,
j'ai
des
pages
de
décompression
J'irai
graver
quelque
part,
spleens
et
premières
Sur
des
pavés,
dans
mes
remparts
garde
clean
ces
quelques
lumières
Elles
ont
bravés
les
saisons,
aucunement
ne
s'efface
Du
plus
profond
de
ma
raison,
elles
refont
crânement
surface
Mes
premières
émotions
m'ont
foudroyé
pour
être
clair
A
la
vitesse
de
l'éclair
m'ont
noyé
moi
et
mes
notions
Mes
premières
tristesses:
sûrement
des
caprices
à
deux
balles
Ou
purement
la
justesse
d'une
cicatrice
que
je
déballe
Ma
première
radio,
j'avais
le
mental
studieux
Réveil
sans
fric,
regard
radieux,
kick
l'instrumental
en
studio
Ma
première
bagarre,
des
petites
frappes,
des
crochets
Puis
le
rap
m'a
accroché,
n'étais
qu'un
(drôle?)
dans
son
regard
Ma
première
banderole,
il
y
a
neuf
ans
et
des
poussières
Tous
veulent
le
grand
rôle
et
ici
ça
sent
pire
qu'hier
Mon
premier
coup
d'blues,
voir
les
couz'
qui
flanchent
J'recherche
le
flouse,
se
jalouse,
en
vois
pas
beaucoup
en
blouse
blanche
Ma
première
perche
tendue,
c'était
l'art
de
la
rime
Dans
le
noir
de
mes
déprimes
comme
de
l'air
fraichement
descendu
Ma
première
colère,
les
premiers
remords
qui
assomment
De
tout
ça
j'en
suis
la
somme,
c'est
mort,
tout
n'est
que
corolaire
Ma
première
destination,
heureux
dans
mes
racines
Je
n'ai
ni
pays,
ni
nation,
entre
les
deux
on
m'assassine
Mon
premier
cône,
un
jour
pluvieux
je
m'en
rappelle
Moi
ni
exemple,
ni
une
icône
juste
plus
vieux
quand
on
m'appelle
Mon
premier
coup
d'crayon
n'avait
pas
de
vêtement
ample
Deux-trois
sentiments
sur
un
sample
et
peu
connu
au
bataillon
Ma
première
gifle
était
lourde
et
mérité
Sourde
comme
un
long
riff,
celle
de
mon
père
en
vérité
Mes
premiers
vrais
compères
avaient
la
gueule
d'un
(banc?)
D'autant
que
nos
premières
repères,
on
les
a
fait
seul
en
tombant
Mes
premières
projections
dans
le
futur,
dans
l'avenir
Quand
je
triture
mes
souvenirs,
pas
de
voiture
à
injection
Mes
premiers
diplômes,
un
peu
à
la
roulette
Entre
nous
les
trous
de
boulette
n'ont
rien
d'un
jeu
quand
on
slalome
Les
premières
rimes
de
ce
morceau
un
jour
d'été
Un
long
séjour
à
s'entêter
quand
d'autres
friment
de
leurs
dorsaux
1 Lettres de noblesses
2 Portrait de l'Epoque
3 Spleens et Premières
4 Quelques rimes sous le ciel
5 Mes points d'interrogations
6 Trajectoires
7 Le charme de nos chimères
8 Chrysoprase
9 Jugement de valeurs
10 Comme une soif...
11 Comme une soif...
12 Ninjutsu
13 Le sourire de Kitano
14 Mélodie d'un jour de Juin
15 Requiem pour encre fine
16 Baroud d'honneur
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