paroles de chanson Acte V, scène 1 - Lucio Bukowski & Nestor Kéa
Est-ce
que
les
pendus
croient
en
la
théorie
des
cordes?
Je
cultive
mon
esprit
puisque
le
chaos
rit
des
corps
Des
calories
d'efforts
pendant
que
le
Sapiens
prie
des
codes
Je
bâtis
mon
ouvrage
pour
mieux
fuir
ce
vil
décor
Et
dans
l'orage
il
y
a
des
morceaux
de
vie
Des
géants
ensevelit
sous
des
monceaux
d'villes
Que
nous
piétinons
en
attendant
notre
tour
Pendant
qu'un
salaud
de
greffier
note
tout
Et
ainsi
de
suite...
Jusqu'à
la
fin
du
cours
mensongé
des
maîtres
en
vide
Pour
que
je
reste
en
vie,
je
suis
contre:
ça
me
maintient
Dans
une
posture
bipède,
eux
sont
à
genoux
dès
le
matin
Devant
la
sacro-sainte
démocratie
qui
les
méprise
Le
vote
c'est
la
santé,
je
vois
s'multiplier
les
kystes
La
télé,
le
Prozac:
leurs
seules
institutions
Qu'ils
aillent
niquer
la
leur
je
suis
de
bonne
constitution
Cancre
selon
le
système,
passé
chez
l'ennemi
Je
suis
premier
de
la
classe
chez
les
marginaux
compris
Et
la
liste
des
songes
s'allonge
La
récession
se
marre,
s'essuie
la
bouche
avec
sa
manche
Rote
tout
un
peuple
qu'elle
nourrit
avec
sa
fange
C'est
fun,
quand
le
monde
s'empale
avec
sa
lance
Concerto
pour
pleurs,
non
loin
la
lune
s'élève
Le
violon
des
gens
tristes
est
l'instrument
le
plus
célèbre
Dans
l'orchestre
des
siècles
je
vomis
mon
blues
Échappe
à
l'instant
mais
j'ai
le
reste
de
ma
vie
aux
trousses
Recrache
l'illusion
quand
j'expire
Ne
retiens
que
l'essentiel
comme
les
fossoyeurs
de
Shakespeare
Ah,
ils
ont
le
pouvoir,
qu'il
le
garde
J'préfère
être
du
gang
de
Søren
Kierkegaard
Les
vivants
sont
mes
frères,
ils
viennent
des
quatre
coins
du
globe
Ils
croient
aux
livres,
aux
cœurs
et
aux
pouvoirs
du
lob'
Le
reste,
c'est
rien
que
de
bectance
à
siècle
Ecoute
les
infos
le
nez
plongé
dans
leur
assiette
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